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Thursday, March 31, 2011

De quoi le 4 avril sera-t-il fait?

Les Haïtiens doivent encore attendre  6 jours à compter de ce mardi pour connaitre les résultats préliminaires des élections présidentielles et législatives du 20 mars dernier, la date du 4 avril ayant été desormais retenue par le conseil électoral provisoire à cette fin.

Les deux candidats à la présidence, le chanteur Michel Martelly, sous la bannière de la plateforme Repons Peyizan et Mirlande Manigat (professeure d’université) du Rassemblement des Democrates Nationaux Progressistes,  se sont disputés le second tour des élections , il y a  aujourd'hui 10 jours .

Chacun des 2 groupes politiques opposés ont pleinement profité de cette trop longue période post 2ème tour pour continuer leur lutte comme si une nouvelle campagne avait débuté après le scrutin, celle-ci pour influencer et faire pression sur ceux d'ici ou d'ailleurs qui, croit-on, à tort ou à raison, donnent la victoire,  la victoire sortant si peu souvent des urnes .

On assiste donc à des sorties en série des équipes de campagne et des  supporteurs  qui, à chaque intervention, revendiquent la victoire de leur camp, en brandissant des chiffres venus on ne sait d’où.

Les responsables de la plateforme Repons Peyizan n’on pas attendu 24 heures après le vote pour crier victoire, aidés en ce sens par des secteurs de la presse locale et dominicaine et par  quelqu'ancien ambassadeur domnicain en Haïti,  citant des pourcentages non étayés.

 Le camp adverse, non plus à court d'arguments, ne se  laissant pas réduire au silence, brandit alors une depêche de CNN, retrouvée nulle part, pour appuyer son cri de victoire. Et dans une conférence de presse organisée peu après, il enchaîne que, sur la base des procès verbaux recueillis, sa championne est en meilleure position que son rival avec au moins 4 départements déjà gagnés.

 Agacés par cette sortie qui a semblé faire mouche, les pro-Martelly bien engagés dans la bataille des perceptions, font vite  de rétorquer en qualifiant les affirmations de leurs adversaires, de simples manœuvres politiciennes de gens affolés par la défaite.

Mais, prévenir vaut mieux que guérir, le camp Manigat, sans attendre la période des contestations, repasse à la charge et remet au CEP un mémoire sur les diférentes régions où les partisans de son adversaire auraient commis des fraudes massives et de graves irrégularités.

Et puis.... c'est le report de la date initialement prévue pour annoncer les résultats préliminaires, en raisoson de l'ampleur des fraudes. Ce n'est plus le 31 mars, mais le 4 avri.

Entre temps, sur le net, les échanges vont jusqu'à l'injure et l'insulte, comme si ça pouvait changer quelque chose.

La population ne saura peut-être pas dans quelle mesure cette guerre de « résultats et d'échanges fielleux » influencera   les résultats qui seront  proclamés par le CEP,  puisque la presse menacée de sanctions quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, s’est autocensurée.

Le directeur du CEP, Pierre Louis Opont, a dans la soirée électorale, demandé aux médias de surseoir à la publication de la tendance des votes pour éviter, a-t-il prétexté, des dérapages.

Et puis place nette aux spéculations, aux trahisons et aux coups bas. Et depuis, chaque jour qui se lève est en faveur d'un candidat ou d'une candidate.

Les regards sont également rivés sur le centre de tabulation, car, quoiqu'on dise c'est lui qui est supposé remettre au Conseil électoral provisoire les résultats à communiquer.

Le porte-parole du CEP, M Richardson DUMESLE assure que tout s'y passe bien et que les opérations de traitement des procès-verbaux s'y déroulent avec professionnalisme et transparence.

Cependant, certaines déclarations tendent à jeter des doutes sur la bonne santé des opérations. Des observateurs n’auraient pas accès à toutes les données, à en croire le directeur exécutif du Conseil National d’Observation qui s’en est plaint à plusieurs reprises.

Un responsable du Centre d'Education, de Recherches et d'Actions en sciences sociales et pénales (CERES), Wilson Bertrand, est allé dans le même sens, faisant savoir que certaines données du centre de tabulation sont inaccessibles aux observateurs locaux, insinuant presque, que ces derniers qui déambulent à longueur de journée au centre de tabulation, ne seraient que de simples figurants incapables d'influencer, d'imposer ou d'empêcher quoique ce soit.

Y aurait-il des zones d'ombres, des zones à cacher?

Autre sujet de préoccupations: jusqu’à ce  lundi, environ 5% de procès verbaux n’étaient  toujours pas arrivés au centre de tabulation. Ces bulletins, seraient-ils retenus en chemin ou la route entre les centres de votes concernés et le centre de tabulation serait-elle à ce point longue pour que, partis le 20 ou le 21 mars, ces fameux procès-verbaux ne soient toujours pas arrivés à destination?.

En fin de compte, est-ce qu'il y aura un perdant ou une perdante le 4 avril, car tous les procès-verbaux et les arguments brandis par les deux camps, n'ont donné que des gagnants. la crédibilité? du CEP arrivera-t-elle à convaincre du contraire? Ce CEP qui lors du premier tour de la presidentielle avait publié un résultat le 7 décembre  2010pour en publier un 2ème totalement différent le 3 fevrier 2011.

Et toute cette tension et cette peur de ce futur proche sont conditionnées par le temps mis par le CEP pour publier les résultats, l'interdiction faite par le CEP de  publier les tendances du vote et la gestion, dès le début du processus par le CEP, la communauté internationale et le gouvernement haïtien

On a bien raison de retenir son souffle et d'être persuadé que la police nationale et la MINUSTAH auront du pain sur la planche.

Mais quoi qu'il advienne le 4 avril, le 16 avril 2011 ou plus tard, on ne sera pas sorti de l'auberge, le processus électoral ayant été vicié à la base.
AHP


Thursday, March 17, 2011

Election 29 Novembre 1987 Massacre en Faveur Des Manigats

                                                            HAITI WE NEVER FORGET
1987 (November 29): Event known in collective memory as the “massacre de la ruelle Vaillant.” Under the rule of General Namphy, at dawn on an election day, a group of 50 to 60 armed men, composed of soldiers in civilian clothes as well as macoutes, killed at least 16 civilians in a polling station of the Ecole Nationale Argentine Bellegarde, a school in Port-au-Prince. The soldiers first shot at voters in the waiting line with automatic weapons, before continuing their attack with machetes inside the polling station. The fact that most of the victims were killed with machetes indicates that this was an attempt to terrorize the population and impede the voting process on that day. The total number of victims in Port-au-Prince that day was at least 34, although an observer interviewed by the ICHR (1988: 84) quoted the figure of 200. According to Danroc and Roussière (1995: 21), 60 other individuals were killed in the département (district) of Artibonite alone, also in an attempt to obstruct the election.
In 1991, the Minister of Justice of President Aristide’s first government accused army General Williams Régala, who was Minister of Defense at the time, of having ordered the killing and hence, requested his extradition from the Dominican Republic, where he was living in exile, but to no avail.
*** (ICHR, 1988: 81-84; Danroc and Roussière, 1995: 21; ICHR, 1992)

Wednesday, March 16, 2011

Tout pour le pouvoir , alliance avec Titid s'il le faut



Haïti - Aristide : Mirlande Manigat réajuste son discours
Alors que la Candidate Mirlande Manigat, avait déclarée le 3 mars dernier, lors d’un point de presse a l’aéroport de Miami en Floride « Comme citoyenne, je préférerais qu'Aristide revienne après les élections [...] Je pense que ce que nous avons besoin maintenant, c'est d'avoir plus de Paix [...] s'il décide de rentrer, je ne suis pas le chef de l'Etat, je n'ai pas l'autorité nécessaire pour bloquer son retour ».

Lundi midi, lors d'une conférence de presse, Mirlande Manigat a « réajustée » son discours concernant le retour de l’ex-Président Jean Bertrand Aristide déclarant « Loin de m’opposer au retour d’Aristide en Haïti, je m’en réjouirais, vu que l'ancien Président a promis d’aider, une fois de retour dans le pays, dans le domaine de l’éducation » ajoutant « tout le monde connait la place importante qu’a l’éducation dans mon programme et si Aristide veut aider dans ce domaine, il pourra m’aider à mettre en application mon programme. »

Un ajustement nécessaire, puisque tout comme son adversaire Michel Martelly, elle cherche à s’attirer une partie des votes de l’électorat Lavalas.

Affrontement a Mirebalais


Contrainte de renoncer à s’adresser à ses partisans et d’abandonner précipitamment la ville, théâtre de tirs nourris et de jets de pierre, la candidate démocrate-chrétienne dénonce l’attitude, une fois de plus, violente des supporters de son rival, Michel Martelly, et s’apprête à protester officiellement auprès de l’institution électorale

Des affrontements à coups de pierre ayant opposé, au milieu de tirs nourris, des partisans de Michel Martelly et de Mirlande Manigat, ont fait plusieurs blessés légers, lors d’un meeting de la candidate démocrate-chrétienne qui a dû être annulé mardi après-midi à Mirebalais (Bas-Plateau Central, centre), un nouvel épisode de violence qui marque la campagne électorale entrée dans sa dernière ligne droite.
Evacuée d’urgence par les membres de sa sécurité rapprochée avec le soutien des agents de l’Unité départementale de maintien d’ordre (UDMO), Mme Manigat a sévèrement condamné ces "nouvelles provocations" des partisans de "Sweet Micky" et annoncé son intention d’adresser dès mercredi une "protestation formelle" au Conseil électoral provisoire.
Suite à des jets de pierre, de nombreux coups de feu ont retenti provoquant des scènes de panique au moment où le service d’ordre tentait de maîtriser des individus chauffés à blanc qui avaient investi la foule avec des posters de Michel Martelly.
Parmi les blessés que le correspondant local de Radio Kiskeya a pu remarquer figurait un des musiciens du groupe rap vedette Barikad Crew (BC) ayant endossé la candidature de la professeure Manigat.
Sans avoir eu le temps de s’exprimer devant de nombreux supporters qui l’attendaient, l’aspirante à la Présidence a été contrainte de quitter précipitamment la place publique de Mirebalais où devait se tenir le rassemblement.
Les incidents ont touché d’autres secteurs de la ville et l’Hôtel Mirage, un établissement appartenant à un partisan de Michel Martelly, a essuyé des jets de pierre.
Intervenant en direct sur les ondes de Radio Kiskeya au "Jounal 4è" (l’édition de 16 heures), Mirlande Manigat a dénoncé les "attaques systématiques" des partisans de son rival dans ses différents déplacements électoraux.
Une situation qu’elle qualifie d’inadmissible en soulignant qu’à Mirebalais des hurleurs ont causé un vacarme insupportable pendant trois quarts d’heure.
Elle s’est, par ailleurs, plainte de la passivité de la police qui n’aurait rien fait contre les agresseurs.
La candidate entend aller jusqu’au bout de sa campagne après avoir effectué une tournée globalement satisfaisante dans le département du Centre qui l’a aussi conduite à Hinche, Cerca Carvajal et Boucan Carré.
A cinq jours d’un deuxième tour historique, l’intolérance et la tension semblent gagner nettement du terrain après déjà de graves incidents qui avaient fait plusieurs blessés lors d’un autre meeting de Mirlande Manigat, la semaine dernière au Cap-Haïtien (nord).
L’Organisation des Etats américains a condamné lundi ces violences électorales et exhorté les deux camps à calmer leurs partisans en vue de rendre le scrutin de dimanche pacifique.
La démocrate-chrétienne a notamment reçu au cours des dernières 24 heures le soutien de la ministre de la culture, Marie Laurence Jocelyn Lassègue, qui a obtenu une mise en disponibilité, et de quatre syndicats d’enseignant. spp/Radio Kiskeya

Tuesday, March 15, 2011

Mirebalais n'aime pas Manigat

Des tirs d’armes à feu ont interrompu un meeting de la candidate à la présidence, Mirlande Manigat, à Mirebalais, commune d’Haïti situé à 57 km au nord de Port-au-Prince, la capitale.
La campagne de la candidate du RDNP à Mirebalais a été troublée par un groupe d’individus, a-t-on appris. Ces derniers se réclamant de Michel Martelly ont interrompu le meeting de Mirlande Manigat par des tirs d’armes à feu.
   Les supporteurs de Mme Manigat qui se trouvaient sur le stand de la candidate ont essuyé des jets de pierres des individus brandissant des posters du candidat de Repons Peyizan.
  Des agents de sécurité de Manigat sont intervenus et ont matraqué les fauteurs de trouble, ce qui a causé plusieurs blessés. Des arrestations ont aussi été  enregistrées dans les deux camps.


Haiti: Candidates dismiss fears over Aristide

Wednesday, 16 March 2011
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Haiti's two presidential candidates have dismissed concerns that the apparently imminent return of the exiled former president, Jean-Bertrand Aristide, would disrupt the election, despite a warning from the US State Department that he could be a destabilising presence.
Michel Martelly, a pop singer known as "Sweet Micky", told reporters that he did not think Mr Aristide would influence the vote, although he would prefer that the former president wait "two or three days" and postpone his arrival until after the election.
"He is welcome to come back like Jean-Claude Duvalier did," said Mr Martelly, referring to the former dictator who made a surprise reappearance in Haiti in January. "I hope his return doesn't create instability for the elections."
Mirlande Manigat, a university administrator and former first lady, expressed no misgivings about the return of Mr Aristide, who has repeatedly said during his exile in South Africa that he wants to return home as a private citizen and work as an educator. Ms Manigat seemed even to encourage him.
"President Aristide is welcome to come back and help me with education," she said.
Both candidates have been Aristide opponents in the past. Now, both stress his right to return as a Haitian citizen under the constitution.




Sunday, March 13, 2011

Haiti: Michel Martelly backed by losing candidates

Five candidates who were defeated in the first round of Haiti's presidential election have given their support to pop singer Michel Martelly in the second round run-off.
Mr Martelly will face former first lady Mirlande Manigat in the 20 March vote.
The five candidates said Mr Martelly was the candidate most likely to promote democracy and development.
But they said the best solution would have been to annul the first round because of widespread fraud.
'Spirit of openness'In a joint statement, defeated candidates Josette Bijou, Wilson Jeudy, Genard Joseph, Chavanne Jeune and Eric Smarki Charles praised Mr Martelly for the "spirit of openness" he had shown in his campaign.
"We urge all our supporters in all corners of the country to go out and vote in mass for Michel Martelly to become president on Sunday 20 March," the statement said.
But the candidates added that the "best solution for democracy" would have been to annul the "mascarade" of the first round.
ControversyMs Manigat won the most votes in the first round, but opinion polls give Mr Martelly a slight lead ahead of next weekend's decisive vote.
The election to chose a successor to outgoing Haitian president Rene Preval has been mired in controversy.
International observers said the first round on 28 November was marred by fraud and intimidation.
Violent unrest broke out when Haiti's electoral authorities announced initial results that put the governing Inite party candidate Jude Celestin in second place.
The second round was postponed, and experts from the Organisation of American States were called in to assess the result
They found there had been large-scale fraud in Mr Celestin's favour, and recommended he withdraw.
After sustained international pressure, the electoral authority announced new results which put Mr Martelly through to the run-off against Ms Manigat.
Whoever wins the election faces the task of rebuilding Haiti after last year's huge earthquake, which killed around 230,000 people and left the capital, Port-au-Prince, in ruins.
                                               BBC.co.uk


Aristide is coming back , before the election , when ?

MIAMI, March 13 (UPI) -- Former President Jean-Bertrand Aristide is returning to Haiti, his American lawyer says.
Miami attorney Ira Kurzban told CNN Saturday, "He is headed back to Haiti. We don't know when yet, but it will be before the elections.
"He has no interest in meddling or being involved in the election. He has no interest in being involved in politics," Kurzban added.
The presidential runoff is scheduled for March 20.
Aristide, the Caribbean country's first democratically elected president in 190 years, was overthrown in 2004 and has been living in exile in South Africa.
Haiti gave him a new passport in February, but Kurzban said he fears not being able to go home after the election if a new administration revokes his visa.
"He wants to go home. He's been in exile for seven years," the lawyer said. "He wants to get his medical school up and operating given the conditions in Haiti. That's his interest."
Aristide, a former Roman Catholic priest, has charged the United States and other powers were behind his downfall. He repeated his longstanding wish to return after former dictator Jean-Claude "Baby Doc" Duvalier unexpectedly showed up in Haiti in January.
                                       From UPI.COM


Friday, March 11, 2011

The North is pink

                              Haiti - Elections : Mirlande Manigat in Cap Haitien, a few incidents


Haiti - Elections : Mirlande Manigat in Cap Haitien, a few incidents...
The presidential candidate Mirlande Manigat, who toured in North and Northeast is arrived, yesterday Thursday afternoon at Cap-Haitien. Surrounded by her staff of campaign, of the popular rappers of group Barikad Crew and international football players, Mirlande Manigat deliver her message and the outline of her program in front of thousands of supporters and sympathizers reinforced by those of the Senate candidate of the ruling platform INITE [former Lavalas Deputy Nahoun] and fans of Barikad Crew.

Mirlande Manigat expressed with optimism, her determination to win the second round of the presidential elections. Individuals who brandished pictures of the Martelly candidate in the assembly, were attacked and beaten by men dressed of black described as members of the security of the candidate. The supporters of Martelly retreated to the cemetery of the Cap Haitien, clashing with the opponent by throwing stones and bottles, espite the presence of the Haiti National Police (PNH) and UN peacekeepers (Minsutah) it is reported several people injured in this incident. Ten days before the second round, the tension rose a notch, and safe climate deteriorate...

In a turbulent atmosphere, Mirlande Manigat who sees herself already winning the second round, has called her supporters to be mobilize the day after the election, to prevent that her opponent releases "his troops in the street" to claim "the victory"...

Subsequently, the candidate Manigat visited the Archdiocese of the Cap-Haitien to meet with Archbishop Louis Kébreau.

Thursday, March 10, 2011

Breaking News

Sunny Bay ColaWHILE THE EX PRESIDENT LESLIE MANIGAT WAS ABUSIVE TO HIS FIRST WIFE “MARIE LUCIE CHANCY” BEATING HER AND PUSHING HER OUT FROM A SECOND FLOOR HOUSE SHE BECAME HANDICAPPED ON THIS INCIDENT
AT THE SAME TIME MADAME MIRLANDE MANIGAT WAS HAVING AN... AFFAIR WITH EX PRESIDENT LESLIE MANIGAT WHILE SHE WAS A STUDENT OF PROFESSOR LESLIE MANIGAT MARRIED WITH 5 KIDS
IS THAT BEING " IMMORAL " OR " OPPORTUNIST "
                From sunny bay cola
Facebook

MARIE LUCIE CHANCY
PROFESSEUR MARIE LUCIE CHANCY  A 70 YEARS  IN WHITE  LESLIE MANIGAT 'S FIRST WIF...E.

PROFESSEUR MARIE LUCIE CHANCY A 70 ANS EN BLANC LESLIE  MANIGAT PREMIERE FEMME.See More


Mr Michel Martelly actually made a good point watch this youtube video

Vickie Duval an Haitian hope

 (CNN) -- Vickie Duval has been tipped to be the next Venus Williams, but tennis was the last thing on the teenager's mind when the devastating earthquake struck her native Haiti in 2010.
Duval's father, Jean-Maurice, had stayed home to run a medical practice while his daughter chased her dream of grand slam glory by living and training in the United States.
In the trail of devastation left by earthquake on January 12 last year, Jean-Maurice was trapped under the rubble of his home and business and feared that without urgent medical attention he would die.
"One morning we got a call from him and he was (trapped) under the house," his 15-year-old daughter recalled in an interview with CNN's Open Court.
"He was sort of giving us his last words and said to my mum, 'Tell the kids I love them.' Mum just collapsed on the floor, but she said, 'No, no, no, you are going to make it.' "
Within 10 years hopefully I will win a couple of grand slams -- 10 or so would be nice!
--Vickie Duval
Duval's father managed to escape from the ruins of his property, but was left with a shattered left arm, fractured vertebrae, five broken ribs and a punctured lung.
In the post-earthquake chaos, the medical attention he needed so urgently was just not available, and he knew his chances of survival were slim.
But some Good Samaritans came to the rescue.
Vickie had moved from the famous Nick Bollettieri academy in Florida to train in Atlanta for a spell.
Practicing in Georgia's capital, she had made friends with Ashley and Natalie Kitchen, whose family rallied around to mount a miracle rescue along with the help of their Norcross tennis club's officials.
Harry Kitchen, a real estate developer, paid $18,000 to charter a private plane to fly to Haiti and bring back Jean-Maurice.
While he has made a good recovery from his horrific injuries, he will be unable to work as a doctor again.
But acknowledging the family's financial plight, friends and colleagues of tennis guru Bollettieri have stepped forward to provide the funding necessary for Vickie to continue training at his academy.
Bollettieri, who helped greats such as Andre Agassi reach the top, has every confidence Duval can fulfil her vast potential.
"It looks like she will grow to between 6ft and 6ft 1in, built the same as Venus Williams. We are teaching her the total game," he told CNN.
Duval has always been one of the leading players in her respective age groups in the United States, but recently took her first tentative steps into senior ranks.
Playing at a WTA Challenger event in Michigan, she beat former top-50 player Mashona Washington in straight sets in the first round.
It earned her a few ranking points, but Duval is aiming much bigger and higher than that.
"Nick tells me a lot that I play like Venus, but I really idolize Kim Clijsters," she said of the three-time U.S. Open champion. "Within 10 years hopefully I will win a couple of grand slams -- 10 or so would be nice!"
No player from Haiti has ever reached that level, but former men's top-20 star Ronald Agenor put the poor Caribbean country on the tennis map with his exploits until he retired from the ATP Tour in 2002.
Bollettieri believes Duval has the inner steel required to compete against the best, despite her gentle personality.
"She's unusual because she's very humble out there, but underneath she's getting meaner," he said.