Thursday, March 31, 2011
Arcade Fire rocking hotel Oloffson in Haiti video
Charlie Sheen WINNING in Haiti
Ticket 500ème volume
Haïti: Ticket la seule publication bihebdomadaire qui suit et rapporte l'actualité culturelle et la vie de nos stars de toutes les disciplines, a sorti ce mercredi son 500e numéro. De 2002 à nos jours, que de chemin parcouru, que d'émotion. A la une du Nouvelliste, des unes du magazine sont reproduites depuis lundi. Ah ! Nos artistes, leur talent, leurs frasques, leurs ambitions, leurs bilans. Tout est dans Ticket.
Les artistes sont à la mode ces jours-ci. Les membres d'Arcade Fire, récipiendaires du Grammy Award du meilleur album aux Etats-Unis en 2011, dominent la musique mondiale. Les membres du groupe versent aussi de l'humanitaire. Le fait que la fondatrice, Régine Chassagne, soit d'origine haïtienne les a poussés sur nos terres. Mardi soir, à l'hôtel Oloffson, le groupe canadien Arcade Fire a donné un concert survolté avant de prendre la route ce mercredi pour aller à Cange, visiter un projet de santé.
Shakira, la grande star colombienne qui avait enflammé le monde avec Hips don't lie, sera dans nos murs ce jeudi pour visiter les ruines de l'Institution Elie Dubois dévastée par le séisme. Elle remettra un chèque de 800 000 dollars qui servira à la reconstruction de cette vénérable maison qui date du début du 20e siècle et qui a toujours rempli avec honneur ses fonctions. Shakira, depuis sa collaboration avec Wyclef, nous la considérons comme l'une des nôtres.
Il faudra profiter de la visite de Shakira pour lui demander comment va Wyclef ?
Depuis sa blessure, personne ne sait trop bien comment se porte notre superstar. Rares sont ceux qui savent aussi toute la vérité sur cette nuit du samedi qui a précédé les élections du dimanche 20 mars quand un éclat de verre (selon la police) ou une balle perdue (selon ses proches) a rencontré sa main. Wyclef a installé le star-system à l'haïtienne sur les plus hautes marches de la célébrité. Il a lancé la mode des artistes qui briguent la présidence de la République.
Luck Mervil lui est dans de beaux draps. Un cousin à lui, directeur général de son association Vilaj Vilaj, a commis l'erreur de confondre son compte en banque avec celui de l'association. Mervil se confond en excuses, mais cela le met sous les feux de projecteurs qui ne sont pas les spotlights les plus recherchés par les stars qui veulent aller loin. Les généreux donateurs vont-ils continuer à faire confiance à celui qui cherche à collecter 25 millions de dollars pour construire des maisons et monter un village ?
Les artistes en s'impliquant dans le social, en mettant leur popularité au service de causes qui nous touchent, sont devenus des candidats hors normes de toutes les courses. Ils nous donnent du plaisir, mais nous rappellent aussi qu'ils sont des hommes qui commettent aussi des erreurs qui nous font alors baisser la tête : que c'est triste d'être déçu par l'attitude de quelqu'un qu'on admire.
En cette semaine du 500e numéro de TICKET, les artistes sont à la mode. Sur l'autel de la passion que nous leur vouons, tout est démesuré : les attentes comme les déceptions.
Frantz Duval
duval@lenouvelliste.com
De quoi le 4 avril sera-t-il fait?
Les Haïtiens doivent encore attendre 6 jours à compter de ce mardi pour connaitre les résultats préliminaires des élections présidentielles et législatives du 20 mars dernier, la date du 4 avril ayant été desormais retenue par le conseil électoral provisoire à cette fin.
Les deux candidats à la présidence, le chanteur Michel Martelly, sous la bannière de la plateforme Repons Peyizan et Mirlande Manigat (professeure d’université) du Rassemblement des Democrates Nationaux Progressistes, se sont disputés le second tour des élections , il y a aujourd'hui 10 jours .
Chacun des 2 groupes politiques opposés ont pleinement profité de cette trop longue période post 2ème tour pour continuer leur lutte comme si une nouvelle campagne avait débuté après le scrutin, celle-ci pour influencer et faire pression sur ceux d'ici ou d'ailleurs qui, croit-on, à tort ou à raison, donnent la victoire, la victoire sortant si peu souvent des urnes .
On assiste donc à des sorties en série des équipes de campagne et des supporteurs qui, à chaque intervention, revendiquent la victoire de leur camp, en brandissant des chiffres venus on ne sait d’où.
Les responsables de la plateforme Repons Peyizan n’on pas attendu 24 heures après le vote pour crier victoire, aidés en ce sens par des secteurs de la presse locale et dominicaine et par quelqu'ancien ambassadeur domnicain en Haïti, citant des pourcentages non étayés.
Le camp adverse, non plus à court d'arguments, ne se laissant pas réduire au silence, brandit alors une depêche de CNN, retrouvée nulle part, pour appuyer son cri de victoire. Et dans une conférence de presse organisée peu après, il enchaîne que, sur la base des procès verbaux recueillis, sa championne est en meilleure position que son rival avec au moins 4 départements déjà gagnés.
Agacés par cette sortie qui a semblé faire mouche, les pro-Martelly bien engagés dans la bataille des perceptions, font vite de rétorquer en qualifiant les affirmations de leurs adversaires, de simples manœuvres politiciennes de gens affolés par la défaite.
Mais, prévenir vaut mieux que guérir, le camp Manigat, sans attendre la période des contestations, repasse à la charge et remet au CEP un mémoire sur les diférentes régions où les partisans de son adversaire auraient commis des fraudes massives et de graves irrégularités.
Et puis.... c'est le report de la date initialement prévue pour annoncer les résultats préliminaires, en raisoson de l'ampleur des fraudes. Ce n'est plus le 31 mars, mais le 4 avri.
Entre temps, sur le net, les échanges vont jusqu'à l'injure et l'insulte, comme si ça pouvait changer quelque chose.
La population ne saura peut-être pas dans quelle mesure cette guerre de « résultats et d'échanges fielleux » influencera les résultats qui seront proclamés par le CEP, puisque la presse menacée de sanctions quelques heures après la fermeture des bureaux de vote, s’est autocensurée.
Le directeur du CEP, Pierre Louis Opont, a dans la soirée électorale, demandé aux médias de surseoir à la publication de la tendance des votes pour éviter, a-t-il prétexté, des dérapages.
Et puis place nette aux spéculations, aux trahisons et aux coups bas. Et depuis, chaque jour qui se lève est en faveur d'un candidat ou d'une candidate.
Les regards sont également rivés sur le centre de tabulation, car, quoiqu'on dise c'est lui qui est supposé remettre au Conseil électoral provisoire les résultats à communiquer.
Le porte-parole du CEP, M Richardson DUMESLE assure que tout s'y passe bien et que les opérations de traitement des procès-verbaux s'y déroulent avec professionnalisme et transparence.
Cependant, certaines déclarations tendent à jeter des doutes sur la bonne santé des opérations. Des observateurs n’auraient pas accès à toutes les données, à en croire le directeur exécutif du Conseil National d’Observation qui s’en est plaint à plusieurs reprises.
Un responsable du Centre d'Education, de Recherches et d'Actions en sciences sociales et pénales (CERES), Wilson Bertrand, est allé dans le même sens, faisant savoir que certaines données du centre de tabulation sont inaccessibles aux observateurs locaux, insinuant presque, que ces derniers qui déambulent à longueur de journée au centre de tabulation, ne seraient que de simples figurants incapables d'influencer, d'imposer ou d'empêcher quoique ce soit.
Y aurait-il des zones d'ombres, des zones à cacher?
Autre sujet de préoccupations: jusqu’à ce lundi, environ 5% de procès verbaux n’étaient toujours pas arrivés au centre de tabulation. Ces bulletins, seraient-ils retenus en chemin ou la route entre les centres de votes concernés et le centre de tabulation serait-elle à ce point longue pour que, partis le 20 ou le 21 mars, ces fameux procès-verbaux ne soient toujours pas arrivés à destination?.
En fin de compte, est-ce qu'il y aura un perdant ou une perdante le 4 avril, car tous les procès-verbaux et les arguments brandis par les deux camps, n'ont donné que des gagnants. la crédibilité? du CEP arrivera-t-elle à convaincre du contraire? Ce CEP qui lors du premier tour de la presidentielle avait publié un résultat le 7 décembre 2010pour en publier un 2ème totalement différent le 3 fevrier 2011.
Et toute cette tension et cette peur de ce futur proche sont conditionnées par le temps mis par le CEP pour publier les résultats, l'interdiction faite par le CEP de publier les tendances du vote et la gestion, dès le début du processus par le CEP, la communauté internationale et le gouvernement haïtien
On a bien raison de retenir son souffle et d'être persuadé que la police nationale et la MINUSTAH auront du pain sur la planche.
Mais quoi qu'il advienne le 4 avril, le 16 avril 2011 ou plus tard, on ne sera pas sorti de l'auberge, le processus électoral ayant été vicié à la base.
AHP
Cuban Doctors Lower Cholera Lethality Rate in Haiti
Havana, Cuba, Mar 30.- Cuban doctors working in Haiti have been able to bring cholera lethality down to 0.37 with no deaths from the disease reported in more than two months.
As a result of preventive measures adopted by the Cuban Medical Brigade, who have assisted more than 76,600 people suffering from cholera in the neighboring country so far, the number of cases has been gradually reduced, Granma newspaper reported, noting that on March 26, only 40 new cases were reported,said Granma.
According to Gonzalo Estevez, the second in charge of the brigade, said Cuban specialists are leading control actions even in the farthest communities of the country, where they test the water for cholera and talk to locals on how to prevent the disease.
Estevez Torres told Granma said in the event of new outbreaks of cholera the brigade implements local measures to prevent the transmission of the disease.
The Cuban doctors are distributed in 156 health centers across the nation, 67 of which are part of a joint program with Venezuela.
The work of the Cuban medical brigade in Haiti has been commended by local authorities and leaders of other nations, as well as by international organizations.
In a report by Prensa Latina dated March 18, Haiti’s ex-President Jean Bertrand Aristide was quoted as saying in Spanish: “Who knows how many people could have died without their [Cuban doctor’s] help!” “May their light reach others!” Bertrand Aristide made the statement upon returning to Haiti from after been on exile in South Africa for several years.(ACN)
Arcade Fire Cover Rolling Stones At Surprise Haiti Gig
Arcade Fire played a surprise 45-minute show at Haiti’s Hotel Oloffson, located on the island’s capital Port-Au-Prince on Tuesday night (March 29th), reports Rolling Stone.
The publication claims the Canadian-based band played a set consisting of four covers – Creedence Clearwater Revival‘s ‘Who’ll Stop The Rain‘, The Rolling Stones‘ ‘The Last Time‘, Blondie‘s ‘The Tide Is High‘ and Cyndi Lauper‘s ‘Girls Just Wanna Have Fun‘ – alongside a selection of their own favourites including ‘Keep The Car Running‘ and ‘Power Out‘.
Arcade Fire have strong links to Haiti thanks to principal member Régine Chassagne, who’s parents emigrated from Haiti to Canada, and have been working hard to raise money for the Haitian Earthquake Relief initiative throughout their touring schedule’s of 2010 and 2011.
Reports suggest the gig was filmed with intention of being included on a forthcoming DVD.
Setlist:
‘Who’ll Stop The Rain’
‘Keep The Car Running’
‘The Last Time’
‘Crucified Again’
‘Ocean Of Noise’
‘The Tide Is High’
‘Girls Just Wanna Have Fun’
‘Sprawl II (Mountains Beyond Mountains)’
‘Neighbourhood #3 (Power Out)’
‘Rebellion (Lies)’
‘Haiti’
Wednesday, March 30, 2011
$50,000 missing from Haitian reconstruction charity
MONTREAL – Singer and Haitian activist Luck Mervil is on the defensive after $50,000 went missing from a fund earmarked for homes in the quake-ravaged country.
The Vilaj Vilaj project is supposed to convert shipping containers into houses in and around Port-au-Prince, which was heavily damaged in the January 2010 quake that killed 250,000 people.
Mervil put his career on hold to raise thousands of dollars to buy land for the pre-fab homes. Instead the donations wound up in the personal bank account of Mervil’s cousin, who also happens to be the director of the charity.
He told QMI Agency this week that the cousin, Parnell Pierre, came to him in January to tell him the money was unaccounted for.
“It’s obvious that it was a mistake on his part to put the money in his account,” said Mervil, who has so far refused to fire his cousin. “We were in an emergency situation.”
Mervil says Pierre made a “serious mistake” but he denies any suggestions of fraud.
“If you’re looking for a fraud story, you’re knocking on the wrong door,” Mervil said. “I’ll look into what happened with Mr. Pierre. If there are accusations to make, we’ll do it.”
Mervil’s refusal to get rid of Pierre irked Vilaj Vilaj board members and led at least one volunteer to quit the project.
Mervil could not provide details about his charity’s finances, claiming an audit has not yet been completed. A published report says Vilaj Vilaj owes money to several firms including a $10,000 bill from the designer of the charity’s website.
Mervil says the donations represented only a fraction of the money spent on the charity.
“We raised $50 000 but we also spent $150,000 from our own pockets,” he said.
“We believe in this project.”
Mervil said it will take an additional $25 million to build 5,000 pre-fab homes in Haiti.
From Torontosun.com